Marin Kasimir est un artiste contemporain allemand, travaillant à Bruxelles, dont une part importante des œuvres s’articule sur le panorama photographique, qu’il décline en installations publiques, ou également sous forme d’objets tridimensionnels et en publications.
Biographie
Marin Kasimir est né en 1957 à Munich, où il a fait ses études à l’Académie des Beaux-Arts. Depuis 1982, il vit et travaille à Bruxelles. En 1985, il a reçu le Prix de la Jeune Peinture Belge.
Depuis 1989, Kasimir a ajouté à son vocabulaire pictural et sculptural la photographie panoramique, comme œuvres indépendantes ou comme frises pour l’espace public. Plusieurs installations pérennes en témoignent: la station de Métro CERIA/COOVI à Bruxelles, (2003), le «Puzzle Impossible» à Rennes, commande publique (2004), une intégration dans le parking St Georges à Lyon, (2005), la «Frise en Fleur» à Bruxelles dans le programme du 101ème pour-cent, (2007) ainsi que d’autres installations à Munich, Amsterdam, Bordeaux, St-Niklaas, et récemment un projet pour la Ville de Toulon, (2018).
En 1991, Marin Kasimir a été le premier artiste invité à l’Atelier Calder à Saché en France pour une résidence de 9 mois. Une exposition monographique au CCC à Tours avec catalogue a concrétisé cette résidence ainsi qu’une importante commande publique à Issoudun: «La Place Des Miroirs» (1993).
Pour l’exposition «La Ville» au Centre Georges Pompidou en 1994, Kasimir a réalisé, en collaboration avec Frédéric Migayrou, un panoramique monumental de 4X36 m, «L’Image Excentrique», qui couvrait la totalité de la verrière des galeries contemporaines.
En 2000, il est invité à participer à la Biennale d’Architecture de Venise, «More Ethics, less Esthetics» avec une grande installation appelé «Révélateur». La même année, il publie son livre d’artiste «L’Envers Du Passage», un dépliant de 18m de long, racontant ou montrant le passage à l’an 2000 à Paris sur les Champs Elysées orchestré par Patrick Bouchain. Cette œuvre en caisson lumineux agrandi a inauguré la Verrière de Hermès à Bruxelles.
Si une grande partie du travail et des recherches de Marin Kasimir est dédié à l’espace public, il existe aussi des cycles d’images sans commanditaire : notamment tout ce qui concerne les Expositions Universelles, y compris l’Atomium à Bruxelles, le Grand Palais à Paris, le Pavillon de Mies Van Der Rohe à Barcelone et surtout une série de panoramiques sur Shanghai, utilisant les 400 derniers mètres de pellicule 70mm. Une grande partie de ces images sont publiées dans un autre livre d’artiste en 2010 : l’auto-commande «Better City, Better Life ».
Depuis 2012, Kasimir a commencé un travail sur les foires d’art, finalisé en 2020 sous forme d’un film circulaire, le « Tondo Artis : Fair or Unfair ? ».